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RIFT WORLD : THE SURVIVAL GAME

Hakerman_Draken
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Synopsis
*connaissez-vous le syndrome du génie ?* C’est ce moment, ce vide abyssal, où un être talentueux a tout conquis dans son domaine. Lorsqu’il n’existe plus aucun défi à sa hauteur. Quand la montagne qu’il rêvait de gravir… s’avère n’être qu’une simple colline. Au bout du compte a la fin, Ce n’est pas la solitude qu’il redoute le plus. Ce n’est pas l’échec, ni le rejet. Non! La plus grande peur du génie, c’est *l’ennui !!!* Nous suivons les péripéties de Ken Jinheon, surnommé *« le Roi Démon »* par ses camarades. Un prodige qui a tout conquis, né dans un monde trop lent, trop fade, trop monotone, trop prévisibles sans aucun veritable defi pour lui.. Il est l'incarnation même du génie incompris, le paradoxe du guerrier sans guerre. Pour lui, un lycée élitiste, des concours, des éloges,les femme, les arts martiaux, voire même l’illégal… Rien, plus rien ne le stimule, plus rien ne vaut la peine. Parce que pour Ken jinheon, *ne pas être stimulé, c’est mourir à petit feu.* Alors il fini par se renferme sur lui même et ce bride . Mais tout bascule lors d’un voyage scolaire, quand un accident mystérieux transporte Ken, sa classe, et des milliers de personnes venues des quatre coins du globe dans une plaine, sous une nuit éclairée par une lune rouge sang.Ils sont accueillis par un démon suspendus au ciel. Scientifiques, soldats, civils, enfants, lycéens, criminels, psychopathes… tous réunis dans cet autre monde, le Rift World. Un monde où chaque erreur égale la mort, où la loi du plus fort prime, où chaque mythe, chaque légende prend vie et devient réalité. Et si… Ken avait enfin trouvé l’endroit qu’il cherchait? Le monde qu’il a toujours désiré? Où il pourra se déchaîner pleinement ? Dès lors *QUE LE SURVIVAL GAME COMMENCE !* --- *[NDT : Cette histoire m'appartient totalement, ainsi que les personnages. Pas de plagiat, sous peine de poursuites.]* si vous voulez me soutenir et suivre mon evolution voici mon discord . https://discord.gg/uDa4Ybcr
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Chapter 1 - chapitre 1:un monde ennuyant

Partie 1:"La Journée Commence"

Un bruit strident déchira le silence de la pièce, me ramenant brutalement à la réalité. Ce satané réveil.

J'ouvris les yeux avec une grimace, le regard flou, pris dans les brumes de mon sommeil. Le plafond blanc au-dessus de moi sembla s’étirer sans fin, et, pour un instant, je me demandai pourquoi je devais me lever. Encore une journée. Une autre journée ennuyeuse dans ce monde ennuyeux, dans ce lycée ennuyeux où chaque minute s’étirait comme un écho répétitif d’une existence monotone.

Je m'étirais paresseusement, étouffant un soupir.

Non, me dis-je, je ne vais pas à l’école aujourd’hui. Qu’est-ce que ça changera ? Un jour de manque ne va pas me tuer.

Je laissa ma tête retomber sur l'oreiller, mes yeux se fermant de nouveau. Mais juste au moment où le sommeil voulait m’enlacer à nouveau, un bruit perça la tranquillité de la pièce. Un bruit familier, presque irrésistible.

Un appel. Une voix.

— Ken…

C’était une voix douce, claire, mais pleine de cette insistance qu’on ne peut ignorer. Elle vibrait dans l’air, coupant à travers le brouillard de ma paresse.

Je clignai des yeux, encore à moitié endormi.

La voix… je la reconnaissais bien, même dans cet état de demi-sommeil.

— Ken… Il est temps de te lever.

Je me redressai lentement, mon corps encore lourd de fatigue. L’appel venait de la porte de ma chambre.

Je soupirai une nouvelle fois, mais cette fois-ci, ce n’était pas un soupir de résignation. Non, c’était un soupir lourd de fatigue et de frustration.

La voix… c’était ma mère, Haejin Jinheon, qui se tenait sûrement là, dans le couloir.

— T’es encore là, à rêver ?

Elle n'était pas du genre à me laisser traîner trop longtemps. Elle connaissait mon aversion pour l'école, mais elle n’acceptait pas que je reste dans cette torpeur sans fin.

Je l’entendis s’éloigner. Pas de colère dans sa voix, juste une sorte de calme obstiné. Elle ne lâchait jamais.

Je poussai un soupir exaspéré, me levant enfin du lit. Les bruits du monde extérieur me frappèrent : le murmure de la ville de Séoul, les sons lointains d’un quotidien qui ne s'arrêtait jamais.

Je n'avais aucune envie d'y participer, mais je n'avais pas le choix.

— Ken, réveille-toi, marmotte ! Elle dit d'une voix pleine d'insistance

Je soupirais et grognais, agacé.

— Yes, I’m coming. No need to yell. (Ouais, j’arrive. Pas besoin de crier.)

Je m’étirai paresseusement, les yeux à moitié fermés, mes pensées flottant entre plusieurs langues, et murmurai dans un allemand presque inaudible :

— Es bringt nichts, mich zu drängen. (Ça ne sert à rien de me presser.)

Il y eut un silence dans le couloir, puis la voix de ma mère, toujours aussi ferme, répondit. Ce mélange étrange de douceur et de dureté que je connaissais si bien.

— Tu dis quoi, jeune homme ?

Je savais que ça allait arriver. C’était toujours pareil.

Je soupirai à nouveau, une pointe d'irritation dans la voix.

— Rien, rien, je n'ai rien dit.

Je pouvais presque sentir son regard traverser la porte, me scrutant silencieusement. Mais elle ne répondit pas tout de suite. Elle savait que, même si je tentais de repousser, je finirais par me lever. Elle ne lâche jamais.

---

Partie 2 : "Matin brumeux et amour tenace"

Je finis par me lever, traînant les pieds jusqu’à la salle de bain. Mes mouvements étaient lents, presque mécaniques. L’eau tiède du bain me réveilla à peine. Je restai là, silencieux, le regard perdu dans le vide, l’esprit encore dans un autre monde.

Une fois lavé, je m'habille sans trop d'effort. L’uniforme du lycée : chemise blanche, pantalon noir, blazer. La cravate pendait de travers, comme toujours. Je n’avais jamais eu la patience de la mettre correctement. Franchement, je m’en foutais.

Je descendis les escaliers en silence, les cheveux encore humides et en bataille. La lumière de la cuisine baignait la pièce d’une chaleur tranquille. Le petit déjeuner m’attendait déjà sur la table : pain grillé, œufs, fruits.

Je m’assis sans un mot, baillant à moitié.

C’est alors qu’elle arriva, énergique comme toujours.

— Hurry up, sweetheart, you’re going to be late ! (Fais vite mon cœur, tu vas être en retard !)

Elle s’approcha, me déposa un baiser sur la joue et me frotta affectueusement les cheveux, déjà en pagaille.

Je grimaçais.

— I’m not a kid anymore… (Je ne suis plus un gosse.)

Elle recula légèrement, un sourire amusé sur le visage. Puis, dans un espagnol fluide et taquin, elle répondit :

— ¿Y acaso es pecado amar demasiado a su hijo, especialmente cuando es tan lindo y guapo ?

(Ce n’est pas un péché d’aimer trop son fils, surtout quand il est si mignon et si beau ?)

Je roulai des yeux, détournant le regard.

— Tch… cette femme…

Mais au fond, son énergie... sa chaleur... c’était la seule chose dans ce monde qui me rattachait encore à quelque chose de réel.

---

Ce phénomène, c’est ma mère. Haejin Jinheon.

Elle est envahissante, bavarde, parfois épuisante… mais elle est tout pour moi.

La seule constante dans cette vie instable.

La seule personne que je tolère sans avoir besoin de mettre un masque.

Je mâchais lentement un morceau de pain, les yeux mi-clos, encore engourdi par le sommeil. Le goût était simple, réconfortant, comme chaque matin. Elle tournait autour de moi, vive, déjà prête à partir, sa tasse de café à la main, son parfum flottant dans l’air.

Je ne levai pas les yeux.

— Tu voyages encore ? demandai-je d’un ton neutre, presque absent, tout en grignotant mon pain, les paupières à demi closes.

Elle ne répondit pas tout de suite. Elle s’arrêta près de moi, croisa les bras, et avec un petit sourire satisfait, elle me répondit en allemand, son ton légèrement moqueur, presque enfantin, mais fier :

— Willst du, dass deine Mama bei dir bleibt, hmm ? Hmm ?

(Tu veux que ta maman reste avec toi, hein ? Hein ?)

Elle ponctua sa phrase en me tapotant doucement la joue du bout du doigt, ce qui me fit tiquer. Je la repoussai doucement du bout des doigts, sans violence, juste avec cette lassitude habituelle.

— Tch… toujours aussi dramatique.

Mais intérieurement… ça me réchauffait.

Même si je ne le dirais jamais.

Elle reprit sa tasse avec un sourire espiègle et retourna vers l’entrée, prête à affronter une autre de ses journées interminables.

Moi ? J’étais juste là, dans ma bulle, dans mon silence, à finir mon pain, en essayant de me convaincre que cette journée ne serait pas comme les autres. Même si, au fond, je savais que tout allait recommencer, encore.

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Partie 3 : "Maman part... et me traumatise"

Elle attrapa sa valise d’une main, son sac de travail dans l’autre. Ses talons claquaient légèrement sur le sol, écho du départ imminent.

— Je pars en voyage d’affaires. Cette fois, c’est l’Espagne, dit-elle, son ton léger, presque chantant.

Je ne tournait même pas la tête.

— Pour combien de temps ? demandai-je, toujours concentré sur mon pain, l’air détaché.

Je sentis plus que je ne vis son sourire s’étirer jusqu’aux oreilles. Elle adorait me provoquer.

— Trois mois, dit-elle avec une joie presque malicieuse.

Je fis une brève grimace. Juste un instant, une ombre passa dans mes yeux, mais mon calme légendaire reprit aussitôt le dessus.

— You’ve done worse, soufflai-je en anglais, indifférent.

Je pris une gorgée de lait, toujours plongé dans mes pensées. Mais je sentais son regard peser sur moi. Un silence trop long. Trop… chargé.

— Make sure you protect yourself, okay? I’m not that old to be a grandma just yet.

Je recrache le lait en un jet brutal, toussant, m’étouffant presque, pris de court.

— What??? dis-je, les yeux écarquillés, entre la gêne, l’incrédulité et un éclat de honte.

Elle éclata de rire, joyeusement, comme si elle venait de gagner un pari.

— Cute.

— Really cute.

— Absolutely adorable.

Elle s’éloigna, toujours hilare, et la porte se referma derrière elle dans un dernier écho.

Et là, dans le silence devenu pesant de l’appartement…

Il ne restait que moi, mon bol, et mon profond malaise.

— Cette femme va me tuer avant ses 60 ans, pensai-je en m’effondrant sur la table.

---

Vous venez d’entrevoir une infime partie de mon quotidien.

Ma mère, Haejin Jinheon, n’est pas une femme ordinaire. Représentante influente d’une entreprise internationale, elle passe plus de temps dans les avions que dans cet appartement. Espagne aujourd’hui, Dubaï après, peut-être Tokyo prochainement.

Elle parle sept langues couramment. Oui, sept et plus encore. Je ne sais même plus lesquelles exactement… À force, j’ai arrêté de compter. Le coréen, l’anglais, l’espagnol, le français, l’allemand, le japonais et un peu d’arabe… ou du russe ? Peut-être les deux.

Forcément, ça m’a influencé.

En grandissant, elle me parlait souvent dans plusieurs langues à la fois. Parfois dans la même phrase. Une habitude étrange, mais qui est devenue notre façon unique de communiquer. On déteste la monotonie, même dans les mots.

Résultat ? Moi aussi, je parle plusieurs langues. Non pas pour frimer, mais parce que c’est devenu instinctif. Parler coréen pour la politesse, passer à l’anglais pour l’ironie, à l’allemand pour râler, au français pour être dramatique… chaque langue a son humeur, son poids, notre style à nous.

C’est chaotique. Comme elle. Comme moi.

Mais c’est notre chaos. Et étrangement, je ne le changerais pour rien au monde.

Je quittai l’appartement, sac sur l’épaule, la fatigue encore collé au visage. Le soleil de Séoul filtrait entre les immeubles, baignant les rues d’une lumière pâle et tranquille.

En descendant les marches de l’immeuble, je croisa Madame Park, une voisine âgée qui sortait ses plantes au balcon. Comme chaque matin, son regard se posa sur moi avec un mélange d’affection et de curiosité.

— Annyeong, honhyeol-a ! dit-elle avec un sourire doux.

Honhyeol.

Métisse.

Un mot qui glisse facilement dans la conversation, mais qui laisse toujours une trace invisible. Pas une insulte, pas forcément. Mais jamais tout à fait neutre non plus.

Je lui fis un léger signe de tête.

— Annyeonghaseyo, ajumma.

Je suis né ici, j’ai toujours vécu ici. Mais mon reflet, lui, raconte une autre histoire.

Peau brun clair, cheveux noirs lisses, yeux rouges rubis, un mélange que personne ne peut ignorer. Pas vraiment coréen. Pas tout à fait autre chose non plus.

Et si vous vous demandez comment je suis arrivé là…

Ma mère avait 25 ans. Elle était à New York pour un voyage d’affaires. Une soirée, un cocktail, trop de verres, trop de confiance. Un homme afro-américain, dont elle n’a jamais révélé le nom. Un coup d’un soir.

Elle est rentrée en Corée en pensant que tout allait redevenir normal. Puis elle a appris qu’elle était enceinte. Moi.

Dans une famille stricte, coincée dans les codes et les apparences, sa grossesse fut un séisme. Rejet, incompréhension, solitude. Mais elle n’a pas cédé.

Elle a quitté sa famille. A décidé de vivre seule. De m’élever seule. Non pas avec des règles froides ou des principes rigides, mais avec de l’amour, brut, pur, et parfois trop fort. Elle voulait créer ce qu’elle n’avait jamais eu : une vraie famille. Même si le monde la jugeait.

Je suis né de ce choix.

Un choix courageux, chaotique, mais pleinement assumé.

Alors, rien à foutre, oui. Je suis un honhyeol.

Mais je suis Ken Jinheon. Et personne ne me redéfinira autrement.

---

Je marchais dans les rues vivantes de Séoul, en direction du lycée, les mains dans les poches, les écouteurs enfoncés dans les oreil mais sans musique. Les bruits de la ville suffisait amplement. Entre les klaxons de voitures, les bruits des pats des piétons, les conversations trop bruyantes. Mes moi dans ce chaos je marchais à mon rythme, pas pressé, je ne me presse jamais, ce monde court déjà assez sans moi.

Murmures, conversations rapides. Un rythme que je connaissais par cœur.

Et comme à chaque fois… les regards.

Les gens se retournent.

Parfois discrètement. Parfois ouvertement. Captivés. C’est devenu une habitude.

Je fais semblant de ne pas remarquer, mais leur insistance pèse dans l’air. Suis-je un monstre ? Non !

On ne regarde pas un monstre comme ça, pas avec une telle insistance , pas avec un tel regard.

Non. Ce n’est pas totalement de la peur. Ni du rejet.

C’est… plutôt comme de la fascination. Du fantasme.

Comme s’ils voyaient quelque chose d’irréel.

Comme un elfe, une créature de légende, un mythe perdu dans les rues modernes.

Un personnage de fiction ou de conte de fées.

C’est ce que leurs yeux disent . Pfff.

Moi ? Je les ignore. Je ne suis pas de leur monde. Et ça, ils l’ont compris.

De l'autre côté de la route, un groupe de filles,étaient assises sur des chaises dans la terrasse d'un café, elle me fixait sans retenue. Leurs yeux me balayent, de la tête aux pieds, comme on contemple une œuvre derrière une vitrine dorée.

Murmure : Il est très beau. c'est un manicains ?un etranger?

— T’as vu ses yeux ?en dirait un ange déchu .Tu penses qu'il a une petite amie?

Pfff. Encore la même rengaine. Oui. Je suis très beau, paraît-il. Ce n’est pas de la vanité, ou de la prétention, c'est juste la vérité, un constat répété, encore et encore, jusqu’à en devenir presque lassant.

Vous pouvez me détester si vous voulez pour ma franchise, mais rappelez-vous , que nous vivons dans un monde inégal et injuste.

Mais ce n’est pas juste que mon apparence qui les intrigue chez moi c'est…l’ensemble.

Des cheveux noirs lisses, quelques mèches qui tombent légèrement devant mes yeux, le reste partant vers l’arrière.

Des yeux rouges rubis,un regard perçant, hypnotique ,comme ceux d’un démon né pour dominer le monde.

Une peau marron clair, rare ici.

Une carrure plus grande que la moyenne. Et une prestance qui s’impose sans que je le veuille.

Et surtout, un mélange de caractères trop diversifiés, trop instables, pour entrer dans une norme coréenne figée.

Mais chez moi, tout est fusionné, intégré, naturel.

Et pourtant…

— Attendez un instant, pourquoi je vous raconte tout ça moi ?

Je fronce les sourcils un instant, puis je reprends mon calme accompagné d'un lourd soupir, et dit d'un ton neutre.

— Pfff. Rien à foutre de ce que les gens pensent.

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